Un cancer est une prolifération anormale de cellules qui se multiplient sans régulation
Les étapes de formation d’un cancer
Au départ, dans un organe, il apparaît quelques cellules au métabolisme transformé qui ne se multiplient pas. Cette lésion précancéreuse peut apparaître spontanément ou sous l’influence de produits cancérogènes.
Au bout d’un temps plus ou moins long, selon l’organe et le type de cancer, quelques cellules réellement cancéreuses apparaissent et se multiplient. Une tumeur localisée apparaît.
La tumeur grossit et certaines cellules cancéreuses commencent à migrer vers d’autres organes par la voie sanguine. On parle de tumeur maligne.
D’autres organes sont colonisés et la multiplication des cellules cancéreuses forment des métastases. Le cancer est généralisé.
Incidence et mortalité des cancers en France en 2012.
Rôle de la protéine p53
Des expériences de transgénèse ont pu mettre en évidence le rôle anticancéreux de la protéine p53. Elle permet la réparation des cellules endommagées ou leur destruction lorsque les dommages sont trop importants. Dans la population, on a pu constater que 60 % des cancers correspondent à une mutation du gène P53, notamment dans le cas de cancers du colon, du sein, du poumon ou de la vessie.
Les agents mutagènes
Parmi les agents cancérogènes, le principal est le tabac qui contient de nombreuses substances dangereuses.
Parmi celles-ci le benzopyrène est une substance dérivée de la combustion du tabac. Il se fixe sur les guanines de l’ADN, entrainant sa mutation et une cancérisation des cellules.
Les cancers d’origine virale
Certains cancers peuvent apparaître à la suite d’infection virale. Les deux infections les plus répandues sont :
— l’hépatite B, due à un virus à ADN (VHB) qui peut évoluer en cancer du foie.
— l’infection du col de l’utérus par un Papillomavirus (HPV) peut donner par évolution ultérieure un cancer. Les HPV sont très courants et on considère que 80 % des femmes sont infectées au cours du temps. Dans la majorité des cas (plus de 90 %), l’organisme régule l’infection.
Thérapeutique
En ce qui concerne le virus de l’hépatite B, on réduire le risque en prenant des précautions élémentaires lors des rapports sexuels. Une protection plus importante peut être donnée par une vaccination qui ne présente aucun risque.
En ce qui concerne les infections du col de l’utérus, on peut suivre l’évolution en faisant des frottis et des colposcopies. Dès l’âge de 11 ans, on peut procéder à une vaccination contre le papillomavirus.
Synthèse. Le rôle des gènes BRCA1 et BRCA2
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